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Extrait de l'épisode 5 et dernier des aventures de Clématitsia Mouettovna : la guerre est finie
Par Sasgarion dans 4 - Le mini-monde, aussi fou que le grand ! Quelques grandes batailles le 29 Septembre 2015 à 09:00- Clématitsia Mouettovna : Montez dans cette boîte et attachez vos ceintures.
- Bernache Oyatoviche : Qu'est-ce que ceci ? On nous enlève ? Le Grand nous enlève ? Pourquoi ?
- Clématitsia Mouettovna : Non, c'est pas lui, c'est moi qui vous enlève ! Hein, le Grand ?... Hein, Monsieur ?... Bon, là, il ne m'entend pas, j'ai pas de micro. Mais contentez-vous de ça et montez !
- Clématitsia Mouettovna : Euh, Madame Liseron ?... Sergent ?... C'est à nous, il faut y allez maintenant.
- Docteur Quatre-Cèdres : Eh-oh !! Attendez-moi !!
A nouveau, les fidèles de Bernache Oyatoviche étaient orphelins de leur chef. Soudain, des ordres nouveaux se mirent à arriver par radio. Des ordres venus de très haut, environ un mètre quatre-vingt-cinq, du Grand Protecteur de la maison des Grands. En fait. Ils furent rapidement confirmés par le roi et même par une délégation civile et militaire envoyée à Roncecour par l'Empereur. Et tout le monde avait l'air dans ses petits souliers... Stanislas Insérélaviche signa donc la proclamation que tout le monde attendait sans davantage se faire prier. Vingt minutes plus tard, il était relayé dans les rues, diffusé par la radio et la télévision, dont l'émetteur avait été libéré par les Hédoniens..
- Général Potjevleeschowski : Tu crois que c'est vrai pour Bernache Oyatoviche, Stanislas Insérélaviche ?
- Stanislas Insérélaviche : Fédor Potjevleeschowski, vrai ou pas, il est manifestement hors-circuit. Il ne nous reste qu'à obéir aux ordres, surtout quand ils viennent des Grands ! Donc, on capitule. Vite. A partir de maintenant, on se détache le plus possible de la période "Bernache Oyatoviche" : C'était à notre insu, nous ne savions pas ou nous étions sous la contrainte, nous n'avions pas pris ça au sérieux, non, mieux : ça n'a pas existé !!
- Général Potjevleeschowski : Ce ne sera pas facile à défendre devant un tribunal, s'il y en a un pour nous...
- Stanislas Insérélaviche : Pourquoi tu crois que je cours voir le roi pour lui lécher le cul ? Tu devrais en faire autant. La partie est finie. Et toi, tu veux finir aussi, bêtement, à Roncecour, maintenant que les frustrés, les revanchards et les justiciers autoproclamés vont être lâchés dans les rues à notre recherche ?
- Général Potjevleeschowski : ...Si tu le permets, Monsieur le Ministre Stanislas Insérélaviche, je reste : il y encore beaucoup à faire en ville.
- Stanislas Insérélaviche : Comme tu voudras !
- " Ceci est un message du Général Potjevleeschowski, Commandant de la place forte de Roncecour ! En accord avec le Haut-Commandement hédonien, un cessez-le-feu a été décidé ! Il prend effet immédiatement et sur toutes les zones de combat ! "
- "Vous devez déposer les armes pour que soit mis fin à nos difficutés, à nos souffrances et aux destructions ! L'ensemble des unités combattantes et auxiliaires doit se rassembler devant le palais ! L'armée hédonienne a déjà, quant à elle, commencé à se replier à une distance respectable de la ville ! Les services publics et municipaux vont reprendre le travail dans l'heure qui vient, et du ravitaillement est en cours d'acheminement !"
- "La guerre est finie ! Je répète : La guerre est finie !"
Nous arrivons à la fin de cette journée, qui fut incroyable au ras du sol, mais somme toute banale pour la plupart des habitants des villes de Groffliers et de Berck. Dans la maison des Grands, le roi Flaive de Casteigne rencontre un nouveau Grand Protecteur, Monsieur K..
Monsieur K. vient de prendre ses fonctions de co-responsable du secret autour de l'existence du mini-monde...
- Le roi Flaive : ...Merci pour le café. Mais vous voyez, là, c'est encore trop...
- Le Grand : Je ne sais pas encore bien doser. Je n'ai pas l'habitude...
- Le roi Flaive : Il va falloir faire quelque chose pour la poussière...
- Le roi Flaive : Vous fumez beaucoup, dites-moi !
- Le Grand : Votre Majesté, veuillez agréer l'expression qui dit "mêlez-vous de vos affaires"... Elles sont couvertes de mauvaises poussières, elles aussi.
- Le roi Flaive : J'admets que nous nous sommes un peu laissés emporter par les passions... Mais si l'Empereur est d'accord avec les termes du compromis, je le suis aussi. D'autant plus que la Casteigne était en train de perdre cette guerre...
- Le Grand : Le but de ce compromis n'est pas de vous sauver la mise, vous le savez bien. Les Grands ont fait usage de leur droit d'ingérence et d'interposition en vertu des conditions inscrites dans le nouveau Traité d'Aiguebelette de 1996. En clair, vous et les autres, vous avez trop foutu le bordel dans ce jardin. Les autres nations miniatures ont craint pour leur propre survie ici, et c'est grave.
- Le roi Flaive : Bernache Oyatoviche est le seul vrai responsable de cette situation !
- Le Grand : Oubliez-le. Il est mis hors course pour éviter bien des complications nouvelles... C'est à vous maintenant de reprendre les choses en main dans votre pays. Mais vous serez sous constante surveillance, c'est évident...
- Le Grand : Euh, je vous le dis, faites attention, là...
- Le roi Flaive : Oui, bin, ça va, j''ai compris, je suis pas bouché...
- Le Grand : Non, je veux dire, faites attention...
- Le Grand : ...Avec votre tasse.
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